Jabandonne une partie de moi que j’adapte est une variation sur les liens entre bonheur et travail, nourrie du documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© de Jean Rouch et Edgar Morin, des films de Pierre Carles et de la piĂšce Je te regarde d’Alexandra Badea. Regards croisĂ©s sur les mĂ©canismes d’aliĂ©nation collectifs et individuels d’une Ă©poque Ă  l’autre, et ce que chacun
VoilĂ  une piĂšce d'aujourd'hui, laurĂ©ate du Prix Impatience 2018, au ton apparemment lĂ©ger, Ă  la forme plaisante et trĂšs enlevĂ©e. Elle est nĂ©e d'un film-documentaire de 1960, Chronique d'un Ă©tĂ©, primĂ© au Festival de Cannes, oĂč deux intellectuels, Edgar Morin et Jean Rouch, se rĂ©unissent pour comprendre le monde qui les entoure. Ils invitent des gens, les rĂ©unissent autour d'une table ; ça discute, ça boit ensemble “c'est quoi le bonheur pour toi ?”... Et si nous convoquions sur un plateau les paroles de ce film, de ces gens qui ont vĂ©cu cette pĂ©riode de grande explosion intellectuelle qu'ont Ă©tĂ© les annĂ©es 1960-1968 ? Et si nous tentions de les mettre en Ă©cho avec des scĂšnes de la vie quotidienne d'aujourd'hui ? La superposition de ces deux regards sur le bonheur et le travail nous raconte les changements socio-Ă©conomiques survenus. Que nous reste-t-il aujourd'hui ? Comment rebondir encore ? Que pouvons- nous inventer pour refaire le monde, loin des discours politiques Ă©culĂ©s ? À la fin, nus, dĂ©pouillĂ©s, un peu perdus, les comĂ©diens laissent derriĂšre eux les oripeaux d'un monde dans lequel ils semblent ne plus se reconnaĂźtre et s'en vont, unis, recommencer, autrement... Formidable. Justine Lequette CrĂ©ation Studio Théùtre national Wallonie Bruxelles Belgique En premiĂšre partie Tourisme de la Cie franco-belge LaĂŻka FRAGMENTS 7 est un festival de théùtre qui permet Ă  douze compagnies d'y dĂ©voiler une Ă©tape de travail dans des lieux engagĂ©s auprĂšs de la jeune crĂ©ation. FondĂ© en 2013, il est organisĂ© par La Loge, en Île-de-France puis en rĂ©gion. Il donne Ă  voir ce moment particulier oĂč le spectacle n'est pas complĂštement achevĂ©, un processus de crĂ©ation habituellement peu visible. Cette annĂ©e, Les 3T ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s, comme cinq autres théùtres en dehors de la rĂ©gion parisienne, pour faire dĂ©sormais partie de ce festival national. Nous vous proposons donc, gratuitement, en premiĂšre partie de J'abandonne une partie de moi que j’adapte, un extrait de Tourisme de la Cie franco-belge LaĂŻka un projet autour de l'exotisme dans un club de vacances dans une ancienne colonie française. Conçu et Ă©crit par Lea Tarral et Judith Longuet Marx avec quatre comĂ©diens, ce spectacle Ă©tonnant est Ă  la frontiĂšre entre théùtre et musique. © Hubert Amiel
Pourle mot clĂ© : "J'ABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE" En rĂ©gion(s) : NOUVELLE-AQUITAINE AUVERGNE-RHONE-ALPES BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE BRETAGNE CORSE CENTRE-VAL-DE-LOIRE OUTRE-MER GRAND-EST HAUTS-DE-FRANCE ILE-DE-FRANCE NORMANDIE OCCITANIE PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR PAYS-DE Du 21/11 au 02/12 au Théùtre National Ă Bruxelles. Êtes-vous heureux? » C’est la question, fondamentale, qu’Edgar Morin et Jean Rouch ont posĂ©e Ă  des passants dans les rues de Paris lors de l’étĂ© 1960 pour aboutir Ă  leur expĂ©rience nouvelle de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© , le film Chronique d’un Ă©tĂ©. La jeune metteuse en scĂšne Justine Lequette, tout juste sortie de l’ESACT Ă  LiĂšge, s’en empare pour interroger le bonheur et le sens de la vie aujourd’hui, en Ă©cho aux rĂ©ponses des annĂ©es 60, Ă  l’époque du bourgeonnement de la sociĂ©tĂ© de consommation. ThéùtreJ’abandonne une partie de moi que j’adapte Justine Lequette jeudi 28 avril > vendredi 29 avril 2022 Théùtre du Pays de Morlaix ‱ Morlaix Ajouter Ă  mon agenda Un spectacle pertinent, trĂšs inventif d’une dynamique collective formidable ! Pour la premiĂšre fois en AmĂ©rique du Nord, la piĂšce de théùtre "J'abandonne une partie de moi que j'adapte" de la metteuse en scĂšne Justine Lequette/Group NABLA est jouĂ©e au QuĂ©bec. Elle sera prĂ©sentĂ©e du 28 aoĂ»t au 7 septembre. ProfondĂ©ment marquĂ©s par le film documentaire tournĂ© par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, Chronique d’un Ă©tĂ©, premiĂšre expĂ©rience française de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, Justine Lequette et ses quatre comĂ©diens en reprennent les questions-clĂ©s, adressĂ©es Ă  des passants, Ă©tudiants, ouvriers, employĂ©s, immigrĂ©s, dont l’entretien se prolongeait parfois dans un cadre plus intime. Ces questions, qui portent sur le bonheur, la vie, le travail, les utopies etc., ils se les posent aujourd’hui dans une sociĂ©tĂ© qui, cinquante-sept ans plus tard, est Ă  la fois restĂ©e la mĂȘme et a beaucoup changĂ©. Mettant les deux Ă©poques en perspective, ils insistent, en se nourrissant aussi de sĂ©quences documentaires de Pierre Carles, d’extraits de piĂšces d’Alexandra Badea ainsi que d’écritures de plateau, sur la question du sens que nous donnons Ă  nos vies, dans une esthĂ©tique inspirĂ©e du rĂ©el mais qui toujours dĂ©veloppe un point de vue et une dimension ludique. Un projet initiĂ© et mis en scĂšne par Justine Lequette Ecriture collective Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny Assistant Ă  la mise en scĂšne Ferdinand Despy Production CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles Coproduction Group Nabla Avec le soutien de l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de LiĂšge, Eubelius & Wallonie-Bruxelles International
VenezdĂ©couvrir le spectacle" j'abandonne une partie de moi que j'adapte " du 29 septembre au 01 octobre au Théùtre des 13 vents ! À l'Ă©tĂ© 1960, le cinĂ©aste Jean Rouch et le sociologue Edgar Morin tournent Ă  Paris un documentaire, dans lequel une question est posĂ©e Ă  leurs contemporains : « Êtes-vous heureux ? On y parle travail, amour, existence.
En cette rentrĂ©e 2019, le Théùtre Denise-Pelletier nous propose la piĂšce J’abandonne une partie de moi que j’adapte », du 28 aoĂ»t au 7 septembre dans la salle Fred-Barry. DerriĂšre ce titre quelque peu Ă©nigmatique se cache une rĂ©flexion sur le bonheur, et sur la place que tient le travail dans nos vies. Des questions existentielles qui traversent les heureux se ? J’abandonne une partie de moi que j’adapte » est une piĂšce belge inspirĂ©e du documentaire français Chronique d’un Ă©tĂ© » 1961 d’Edgar Morin et Jean Rouch, une Ɠuvre phare du cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© en Europe. Dans ce film, les cinĂ©astes ont fait le choix de poser Ă  des passants, ouvriers, Ă©tudiants et immigrants, des questions liĂ©es au bonheur, et notamment la suivante En quoi votre bonheur est-il liĂ© au travail ? » Une thĂ©matique qui rĂ©sonne encore 60 ans plus une partie de moi que j’adapte. CrĂ©dit Hubert AmielLe bonheur vĂ©cu hier, comme aujourd’huiLa piĂšce s’ouvre dans les annĂ©es 60, oĂč les comĂ©diens incarnent des personnages tĂ©moignant de la difficultĂ© du monde ouvrier d’alors. Dans une sociĂ©tĂ© en plein essor industriel, les questions d’aliĂ©nation au travail, de sens de la vie et d’engagement politique, occupent les propos des protagonistes. MĂȘme si la rĂ©alitĂ© du monde du travail s’est transformĂ©e depuis, on ne peut s’empĂȘcher de faire le parallĂšle avec la sociĂ©tĂ© hyper consommatrice que nous connaissons aujourd’ ce que fait trĂšs bien la piĂšce en transposant, dans une deuxiĂšme partie, ces mĂȘmes questions en 2019. Les interrogations et la quĂȘte de sens demeurent tout aussi intenses, mĂȘme si elles ont Ă©voluĂ©. À quoi puis-je bien servir dans mon entreprise ? M’offrir le train de vie effrĂ©nĂ© de la sociĂ©tĂ© actuelle vaut-il rĂ©ellement le coup ? Qu’a-t-on fait de nos idĂ©aux de jeunesse arrivĂ©s Ă  l’ñge adulte ? Consommer les derniers biens Ă  la mode mĂ©rite-t-il vraiment qu’on se tue Ă  la tĂąche ?Il se dĂ©gage de ces tĂ©moignages un goĂ»t de compromis, oĂč chacun navigue dans la vie en s’adaptant aux normes d’une sociĂ©tĂ© qui place le travail et le confort matĂ©riel, voire la richesse, comme des valeurs fondamentales, en nĂ©gligeant notre moi authentique ». D’oĂč le titre de la piĂšce, repris directement d’un tĂ©moignage marquant du film de une partie de moi que j’adapte. CrĂ©dit Hubert AmielRĂ©flĂ©chir oui, mais avec le sourire !MalgrĂ© le sĂ©rieux apparent du sujet, cette piĂšce nous entraine dans un univers joyeux et attachant. Les acteurs belges, jeunes et fougueux, passent avec brio d’un personnage Ă  l’autre, d’une Ă©poque Ă  l’autre, avec beaucoup de justesse, d’humour et d’émotion. On se prend au jeu aussi parce que cette quĂȘte universelle nous touche personnellement, et que la piĂšce tourne autour de la confidence, accentuĂ©e par l’intimitĂ© de la salle je devais choisir un moment savoureux de la piĂšce, je retiendrais l’irrĂ©sistible non-lettre de prĂ©sentation » qu’un jeune adulte, dont tout porte Ă  croire qu’il s’agit d’un millenial, adresse Ă  un patron de start-up pour dĂ©cliner son offre d’emploi, tournĂ©e en dĂ©rision. Un grand bravo Ă©galement au discours tonitruant sur la valeur travail, dĂ©clamĂ© Ă  la façon d’un politicien, vĂ©ritable caricature de la glorification actuelle du dĂ©passement de soi professionnel. J’abandonne une partie de moi que j’adapte » est encore une belle trouvaille belge du Théùtre Denise-Pelletier, moi qui avais adorĂ© La ConvivialitĂ© » Ă  l’automne dernier. Si cette question du bonheur vous parle, ou que vous souhaitez simplement passer un bon moment, courez voir cette piĂšce Ă  succĂšs du Festival OFF d’Avignon en 2018, et qui tourne encore sur les scĂšnes belges et une partie de moi que j’adapteDu 28 aoĂ»t au 7 septembre 2019 Salle Fred-Barry — Théùtre Denise-Pelletier Informations et rĂ©servations
Ondira ce qu'on voudra | En 1961, le sociologue Edgar Morin et le cinéaste et anthropologue Jean Rouch prenaient le pouls de la France dans leur documentaire Chronique d'un été. Ils
Écriture collective et interprĂ©tation RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny. Concepteurs et Collaborateurs Assistance Ferdinand Despy Éclairages Guillaume Fromentin RĂ©sumĂ© Êtes-vous heureux ? » Quatre comĂ©diens trentenaires et la metteure en scĂšne Justine Lequette, touchĂ©s par le documentaire français Chronique d’un Ă©tĂ© 1961, qui jeta les bases du cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© en Europe, reprennent les questions-clĂ©s qu’autrefois les cinĂ©astes Edgar Morin et Jean Rouch posaient aux passants, aux ouvriers, aux Ă©tudiants, aux immigrants. Dont celle-lĂ , et celle-ci. En quoi votre bonheur est-il liĂ© au travail ? » PrĂšs de 60 ans plus tard et devant une sociĂ©tĂ© transformĂ©e, la crĂ©ation de ces artistes issus du Conservatoire de LiĂšge met en perspective les deux Ă©poques et s’interroge, avec force et tendresse, sur les notions de travail, de bonheur et d’utopies. Entre Ă©criture de plateau et effluve de Nouvelle Vague, le spectacle, d’une esthĂ©tique toute en mouvance, nous laisse percevoir quel curieux sens nous donnons Ă  nos vies. SuccĂšs du Festival Off d’Avignon Ă  l’étĂ© 2018, J’abandonne une partie de moi que j’adapte, qui tourne toujours en France et en Belgique, se rĂ©vĂšle d’une finesse aussi irrĂ©sistible que son titre est fĂ©cond. Avec le soutien de l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de LiĂšge, Eubelius Remerciements particuliers Ă  NathanaĂ«l Harcq, Annah Schaeffer, Astrid Akay et Jo De Leuw Le spectacle J’abandonne une partie de moi que j’adapte inclut des extraits de La piĂšce Je te regarde d’Alexandra Badea, reprĂ©sentĂ©e et publiĂ©e dans son intĂ©gralitĂ© par L’Arche Éditeur. Textes des films Attention Danger Travail et Volem Rien Foutre al paĂŻs rĂ©alisĂ©s par Pierre Carles, Christophe Coello et StĂ©phane Goxe, et produits par C-P Productions. Textes et images du film documentaire Chronique d’un Ă©tĂ©, rĂ©alisĂ© par Jean Rouch et Edgar Morin, et produit par Argos films. Biographies
Jabandonne une partie de moi que j'adapte - Justine Lequette, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny, Rémi Faure, - mise en scÚne Justine Lequette, - plus afficher cette publicité -
Êtes-vous heureux ? » C’est la question dĂ©licate qui est adressĂ©e aux passants dĂšs les premiĂšres minutes de Chronique d’un Ă©tĂ©, un film de Jean Rouch et Edgar Morin tournĂ© Ă  Paris en 1960. À partir de ce documentaire, une oeuvre de 86 minutes considĂ©rĂ©e comme le manifeste du cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, la metteuse en scĂšne belge Justine Lequette a donnĂ© naissance Ă  une rĂ©flexion rigolote et nĂ©anmoins sĂ©rieuse sur la notion de bonheur J’abandonne une partie de moi que j’adapte. Dans ce spectacle de 70 minutes, un brin dĂ©cousu, mais transcendĂ© par le talent de quatre formidables comĂ©diens, jeunes diplĂŽmĂ©s du Conservatoire royal de LiĂšge, il est question d’amour, de loisirs et de culture, mais plus encore de travail et d’argent. RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny commencent par recrĂ©er, Ă  l’aide de quelques meubles et accessoires, des scĂšnes du film. Certaines des personnes interrogĂ©es envisagent le travail comme un moyen d’accĂ©der au bonheur et Ă  la rĂ©ussite. D’autres le perçoivent comme une source d’aliĂ©nation physique et mentale, comme l’abandon d’une partie de soi. Quelques-unes considĂšrent l’argent comme superflu, mais la plupart l’estiment essentiel au bonheur, nĂ©cessaire Ă  l’atteinte d’un niveau de vie, d’un statut social, voire d’un sentiment de libertĂ©. Ironie En adoptant une ironie savoureuse et une prĂ©cision admirable, les comĂ©diens reproduisent les niveaux de langue, la musicalitĂ© des intellectuels aussi adroitement que celle des ouvriers, sans oublier leurs diffĂ©rentes postures, souvent rĂ©vĂ©latrices. Avec la musique, les costumes et les coiffures, c’est toute une Ă©poque qui reprend vie sous nos yeux. Mais c’est Ă©galement pour la metteuse en scĂšne une maniĂšre de prolonger le questionnement de Rouch et Morin sur la capacitĂ© de l’art Ă  exprimer la vĂ©ritĂ©. Pour traduire le monde avec authenticitĂ©, le cristalliser sans le trahir, l’évoquer sans le dĂ©former, le théùtre jouirait-il de moyens sans pareils ? Dans la seconde partie du spectacle, l’action se dĂ©place en 2019, donnant Ă  voir la progression affolante du nĂ©olibĂ©ralisme. Dans une scĂšne clĂ©, oĂč un chef d’entreprise affronte avec de moins en moins de maĂźtrise la colĂšre d’un groupe de travailleurs, c’est toute la logique du capitalisme qui se trouve rĂ©cusĂ©e. Pas de doute, la productivitĂ© et le profit ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s en dogmes, les notions de besoin et de progrĂšs ont Ă©tĂ© vidĂ©es de leur sens, Ă  l’obsolescence des objets rĂ©pond celle des ĂȘtres. Sous ses airs charmants et artisanaux, avec son savant alliage de nostalgie et d’actualitĂ©, le spectacle adresse Ă  notre Ă©poque, oĂč la performance est partout et tout le temps, oĂč mĂȘme le bonheur se mesure en pourcentage, une belle et grande question qu’est-ce qu’on attend pour ĂȘtre heureux ? À voir en vidĂ©o
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ThéùtreNational Wallonie-Bruxelles Justine Lequette Jeudi 5 mai Ă  21h00. J’abandonne une partie de moi que j’adapte AprĂšs l’expĂ©rience vĂ©cue ces derniers mois par chacun et chacune d’entre nous, comment ne pas reprogrammer ce spectacle qui aborde, de maniĂšre Ă  la fois poĂ©tique et politique, la question du travail et plus encore du bonheur. Hubert Amiel Au bonheur des DOMS C’est quoi le bonheur ? Et, tout simplement ĂȘtes-vous heureux ? InspirĂ©s par le documentaire de Jean Rouch Chroniques d’un Ă©tĂ© » tournĂ© en 1960 pas vu, pas nĂ©e Justine Lequette et ses 4 comĂ©diens, relancent aujourd’hui cette question en laissant le public chercher sa rĂ©ponse. Dans un premier temps, les 4 comĂ©diens replongent dans les annĂ©es 60 costumes d’époque, lunettes Ă  la Godard, micro-trottoir, cigarettes et vin rouge, ils rejouent le film. Dans un second temps, les voilĂ  revenus dans une Ă©poque plus contemporaine. Que ce soit dans les annĂ©es 60 ou aujourd’hui, la question posĂ©e reste la mĂȘme sommes-nous heureux ? Le travail nous rend-il heureux ? AprĂšs quoi courons-nous ou Ă  quoi rĂȘvons nous ? Les temps ont bien changĂ© en presque 60 ans de la fin des trente glorieuses Ă  la crise, le monde s’est transformĂ© les besoins aussi. Que reste-t-il du bonheur tel qu’il Ă©tait rĂȘvĂ© ? Que nous ont laissĂ© les dĂ©rives du capitalisme, la course Ă  l’argent, au toujours plus ? C’est quoi travailler, c’est quoi ĂȘtre heureux ? Du travail engagĂ© portĂ© par un collectif talentueux qui pose de bonnes questions. C’est politique, poĂ©tique, Ă©nergique, portĂ© avec un enthousiasme plein de fraĂźcheur et d’intelligence. Et ça, ça fait du bien. Hubert Amiel Hubert Amiel Hubert Amiel J’abandonne une partie de moi que j’adapte Justine Lequette, groupe Nabla Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny Assistant Ă  la mise en scĂšne Ferdinand Despy CrĂ©ation lumiĂšre Guillaume Fromentin Festival d’Avignon OFF 2018, Théùtre des DOMS, 19h30, relĂąche les 11 et 18 juillet
Jabandonne une partie de moi que j’adapte. Du 21/11 au 02/12 au Théùtre National Ă Bruxelles. « Êtes-vous heureux? » C’est la question, fondamentale, qu’Edgar Morin et Jean Rouch ont
Sortir Spectacles Théùtre Gratuit Théùtre ComĂ©die Grand Spectacle One Man Show Festivals Enfants OpĂ©ra/Ballet DATE Du Mercredi 27 mai 2020 au jeudi 28 mai 2020 HORAIRE 20h TARIF Plein Tarif 20€ Tarif RĂ©duit 17€ Tarif Jeune 9€ Tarif SolidaritĂ© 7€ Abonnement Adulte 15€ Abonnement + 12€ Abonnement Jeune 8€ Abonnement SolidaritĂ© 6€ ATTENTION Ă©vĂ©nement terminĂ© ! EvĂ©nement proposĂ© par LesrpdugranitEst-ce que vous ĂȘtes heureux ? C’est la question qui plane au-dessus de ce spectacle au titre aussi mystĂ©rieux que poĂ©tique. Pour Ă©crire la piĂšce de théùtre J’abandonne une partie de moi que j’adapte, Justine Lequette a choisi de s’inspirer librement du film Chronique d’un Ă©tĂ©, tournĂ© Ă  Paris en 1960 par Jean Rouch et Edgar Morin. La seconde guerre mondiale a balayĂ© des vies, la France est en pleine guerre d’AlgĂ©rie, la sociĂ©tĂ© de consommation transforme les aspirations de chacun alors les deux penseurs, respectivement ethnologue et sociologue ont dĂ©cidĂ© d’interroger de jeunes Parisiens sur le bonheur. Comment tu te dĂ©brouilles avec la vie ? Comment vis-tu ? Es-tu heureux ? J’abandonne une partie de moi que j’adapte esquisse un lien entre les annĂ©es 60 et aujourd’hui, reposant ainsi ces questions essentielles et pointant la place que l’on accorde au travail, Ă  l’argent, Ă  la norme sociale. Quelle est cette partie de soi que l’on devrait abandonner ? Une autre voie est-elle possible ? La piĂšce a Ă©tĂ© initiĂ©e et mise en scĂšne par Justine Lequette mais elle a Ă©tĂ© Ă©crite collectivement au plateau avec les comĂ©diens issus de l’École SupĂ©rieure d’Acteurs de LiĂšge. Repenser les rapports au sein de la crĂ©ation théùtrale, n’est-il pas aussi une maniĂšre de s’adapter sans que chacun n’ait Ă  renoncer Ă  ce qui l’anime ? Quand ? Horaires J’abandonne une partie de moi que j’adapte Du Mercredi 27 mai 2020 au jeudi 28 mai 2020 Jours de reprĂ©sentation / concernĂ©s - mercredi - jeudi Horaires 20h Prix ? Tarif Plein Tarif 20€ Tarif RĂ©duit 17€ Tarif Jeune 9€ Tarif SolidaritĂ© 7€ Abonnement Adulte 15€ Abonnement + 12€ Abonnement Jeune 8€ Abonnement SolidaritĂ© 6€ Autres Spectacles en ce moment Jusqu'au 1er octobre 2022 JEREMSTAR One Man Show JEREMSTAR arrive enfin sur scĂšne ! Dans ce premier One Man Show, Jeremstar questionne son rapport Ă  la... Salle Marcel Sembat - Chalon Sur Saone 71100 Jusqu'au 9 octobre 2022 JEREMSTAR - ENFIN SUR SCENE ! One Man Show JEREMSTAR arrive enfin sur scĂšne ! Dans ce premier One Man Show, Jeremstar questionne son rapport Ă  la... LA MALS - Sochaux 25600 Jusqu'au 22 octobre 2022 LEA CREVON One Man Show Sous ses airs de pin-up, une pincĂ©e d'humour et un soupçon de provocation en supplĂ©ment LĂ©a rĂȘve de... LE DARCY COMEDIE - Dijon 21000 Jusqu'au 5 novembre 2022 ROLAND MAGDANE ComĂ©die Le portrait de la famille de Roland Magdane continue ! Vous retrouverez pĂ©pĂ© dont la folie ne s’arrange pas au... LA COMMANDERIE - Dole 39100 Jusqu'au 10 novembre 2022 CAROLINE ESTREMO One Man Show InfirmiĂšre Sa MĂšre ! » Alors voilĂ , on m'a dit de pitcher mon spectacle pour donner envie aux gens de... LE PETIT KURSAAL - Besançon 25000 Jusqu'au 18 novembre 2022 LE CAS PUCINE One Man Show LE CAS PUCINE Main Mise En 2019, devant 4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs Le cas Pucine dĂ©barque avec son acolyte... THEATRE LES ARTS - Cluny 71250 Jusqu'au 19 novembre 2022 MIRACULOUS Enfants Initialement prĂ©vu le 22 octobre 2020 reportĂ© au 20 mars 2021 puis reportĂ© Ă  nouveau au 15 janvier 2022... Zenith De Dijon - Dijon 21000 Jusqu'au 23 novembre 2022 MIRACULOUS Enfants Initialement prĂ©vu le 24 octobre 2020 reportĂ© au 15 dĂ©cembre 2021 respectivement * La sĂ©ance du 24 octobre... LE SPOT - MACON - Macon 71000 Jusqu'au 2 dĂ©cembre 2022 ALBAN IVANOV One Man Show Initialement prĂ©vu le 12 novembre 2020 reportĂ© au 10 avril 2021 puis Ă  nouveau reportĂ© au 29 janvier 2022 Ă  20h30 ... LE SPOT - MACON - Macon 71000 Jusqu'au 13 janvier 2023 INES REG One Man Show Le spectacle initialement prĂ©vu le 30 juin 2022 est reportĂ© au 13 janvier 2023 Les billets restent valables, les... AUXERREXPO - Auxerre 89000

Théùtreà partir de 15 ans Le sens de la vie

Théùtre de la Madeleine - Rue Jules Lebocey10000 Troyes Tarif Adulte De 18€ Ă  24€ Tarif Adulte De 15€ Ă  21€ Tarif Adulte De 8€ Ă  14€ Tarif Enfant 6€ Tarif Adulte De 5€ Ă  10€ A 20h00 J’ABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE InitiĂ© et mis en scĂšne par Justine Lequette C’est quoi le bonheur ? Justine Lequette s’inspire du film documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© de 1961», rĂ©alisĂ© par le sociologue Edgar Morin et le cinĂ©aste-anthropologue Jean Rouch. AccompagnĂ©e de quatre acteurs, elle reprend des sĂ©quences de ce premier “cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©â€ pour questionner le sens de la vie dans la sociĂ©tĂ© d’alors et celle d’aujourd’hui. Elle confronte les questionnements existentiels d’aprĂšs-guerre avec ceux de la jeunesse contemporaine. Et si le sujet est sĂ©rieux, il est traitĂ© ici avec la lĂ©gĂšre distance de l’humour qui invite Ă  rĂ©flĂ©chir en toute libertĂ©. J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une pratique d’écriture de plateau collective trĂšs aboutie. À la fin, nus, dĂ©pouillĂ©s, un peu perdus, les comĂ©diens laissent derriĂšre eux les oripeaux d’un monde dans lequel ils semblent ne plus se reconnaĂźtre. DurĂ©e 1h10 Mise en scĂšne Justine Lequette Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny. LumiĂšres Guillaume Fromentin Production Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles Billetterie ouverte Ă  partir du 14 septembre 2019 Centre Culturel La Maison du Boulanger 42 rue Paillot de Montabert - 10000 TROYES TĂ©l 0325401555 ou en ligne Retrouvez l’agenda officiel de toutes les animations sur EntreĂ©criture de plateau et effluve de Nouvelle Vague, le spectacle, d’une esthĂ©tique toute en mouvance, nous laisse percevoir quel curieux sens nous donnons Ă  nos vies. SuccĂšs du Festival Off d’Avignon Ă  l’étĂ© 2018, J’abandonne une partie de moi que j’adapte, qui tourne toujours en France et en Belgique, se rĂ©vĂšle d’une finesse aussi irrĂ©sistible que son Le 27/05/2020 et le 28/05/2020 Grrranit, scĂšne nationale de Belfort BelfortEst-ce que vous ĂȘtes heureux ? C’est la question qui plane au-dessus de ce spectacle au titre aussi mystĂ©rieux que poĂ©tique. Pour Ă©crire la piĂšce de théùtre J’abandonne une partie de moi que j’adapte, Justine Lequette a choisi de s’inspirer librement du film Chronique d’un Ă©tĂ©, tournĂ© Ă  Paris en 1960 par Jean Rouch et Edgar Morin. La seconde guerre mondiale a balayĂ© des vies, la France est en pleine guerre d’AlgĂ©rie, la sociĂ©tĂ© de consommation transforme les aspirations de chacun alors les deux penseurs, respectivement ethnologue et sociologue ont dĂ©cidĂ© d’interroger de jeunes Parisiens sur le bonheur. Comment tu te dĂ©brouilles avec la vie ? Comment vis-tu ? Es-tu heureux ? J’abandonne une partie de moi que j’adapte esquisse un lien entre les annĂ©es 60 et aujourd'hui, reposant ainsi ces questions essentielles et pointant la place que l’on accorde au travail, Ă  l’argent, Ă  la norme sociale. Quelle est cette partie de soi que l’on devrait abandonner ? Une autre voie est-elle possible ? La piĂšce a Ă©tĂ© initiĂ©e et mise en scĂšne par Justine Lequette mais elle a Ă©tĂ© Ă©crite collectivement au plateau avec les comĂ©diens issus de l’École SupĂ©rieure d’Acteurs de LiĂšge. Repenser les rapports au sein de la crĂ©ation théùtrale, n’est-il pas aussi une maniĂšre de s’adapter sans que chacun n’ait Ă  renoncer Ă  ce qui l’anime ?J'abandonne une partie de moi que j'adapte Renseignements - Horaires - TarifsDates et horaires Mercredi 27 Mai 2020 et Jeudi 28 Mai 2020 de 20h Ă  21h10Tarifs Plein Tarif 20€ Tarif RĂ©duit 17€ Tarif Jeune 9€ Tarif SolidaritĂ© 7€ Abonnement Adulte 15€ Abonnement + 12€ Abonnement Jeune 8€ Abonnement SolidaritĂ© 6€ Dans la mĂȘme rubrique Grrranit, scĂšne nationale de Belfort -Belfort Vendredi 18/11/2022AprĂšs 44 ans Ă  la tĂ©lĂ©vision, l’ancien journaliste revient Ă  ses premiers amours les planches. Durant sa longue carriĂšre, GĂ©rard Holtz a gardĂ© prĂ©cieusement des photos, des lettres, une casquette, un vĂ©lo
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Jabandonne une partie de moi. que j'adapte Justine Lequette CrĂ©ation Studio Théùtre national Wallonie Bruxelles (Belgique) VoilĂ  une piĂšce d'aujourd'hui, laurĂ©ate du Prix Impatience 2018, au ton apparemment lĂ©ger, Ă  la forme plaisante et trĂšs enlevĂ©e. Elle est nĂ©e d'un film-documentaire de 1960, Chronique d'un Ă©tĂ©, primĂ© au Festival de Cannes, oĂč deux

par Yanik Comeau Comunik MĂ©dia InspirĂ©s par Chronique d’un Ă©tĂ©, la fascinante expĂ©rience filmique» pensĂ©e par le sociologue Edgar Morin et le rĂ©alisateur-ethnologue français Jean Rouch Ă  l’étĂ© 1961, un docu-rĂ©alité» qui allait influencer toute une vague de cinĂ©ma vĂ©ritĂ© avec une simple question Êtes-vous heureux ?», la metteure en scĂšne Justine Lequette et les comĂ©diens-auteurs RĂ©mi Faure, Jules Puibaraud, Benjamin Lichou et LĂ©a Romagny proposent J’abandonne une partie de moi que j’adapte, un moyen-théùtrage de 70 minutes incluant un extrait crĂšve-cƓur du documentaire qui a créé un buzz au Off d’Avignon l’étĂ© dernier et qui tourne toujours en France et en Belgique. Claude Poissant et Nicolas Gendron, sĂ©duits par la proposition, ont eu la brillante idĂ©e de l’offrir au public montrĂ©alais en ouverture de saison Ă  Fred-Barry. Écrite sous forme de laboratoire d’improvisation auquel on aura collĂ© des extraits de films, d’une autre piĂšce Je te regarde d’Alexandra Badea et de l’Ɠuvre maĂźtresse, le terreau qui aura vu naĂźtre les premiĂšres pousses, ce joyau d’une efficacitĂ© dĂ©sarmante, un collage de scĂšnes oĂč les joints sont sans faille voire invisibles, est Ă  la fois drĂŽle et lĂ©ger, critique et caustique sans tomber dans la morale assommante. On se laisse porter dans le dĂ©but des annĂ©es 60 par les comĂ©diens qui, dans un dĂ©cor amovible tout simple et des meubles sur roues, nous font revivre les premiers balbutiements des vox pop avant que ceux-ci envahissent les tĂ©lĂ©journaux et deviennent d’insipides remplissages inutiles. Parce que Morin et Rauch n’ont pas seulement lancĂ© la question Êtes-vous heureux ?» comme le fait la jeune Marceline au dĂ©but du film le clin d’Ɠil Ă  cette ouverture – l’excellente LĂ©a Romagny sur une balançoire s’adressant directement au public avec naĂŻvetĂ© sur le thĂšme du bonheur en dĂ©but de spectacle – est Ă  la fois rafraĂźchissant et efficace mais ont braquĂ© la camĂ©ra sur leurs personnages pendant un assez long moment pour que ceux-ci en viennent Ă  une introspection qui finit par ĂȘtre douloureuse
 comme une psychothĂ©rapie qui fait le travail. Les interprĂštes sont formidables, incarnant une plĂ©iade de personnages sans tomber dans la caricature sauf peut-ĂȘtre – et c’est clairement voulu – Jules Puibaraud, excellent en grandiloquent orateur/politicien/chef d’entreprise marchand de bonheur, pusher de la thĂ©orie du travail, c’est la santé». Comme dans le film de Morin et Rouch incarnĂ©s en premiĂšre partie par Jules Puibaraud et RĂ©mi Faure, plus on avance dans la piĂšce, plus le vernis s’égratigne, plus les couches dĂ©collent, plus la tristesse, le non-bonheur», l’insatisfaction parce que, qu’est-ce que c’est exactement, le bonheur, si ce n’est pas l’insatisfaction ? transparaissent. Comme quand on ne s’arrĂȘte pas au bon vieux Comment ça va ? – Ça va bien, toi ?». Est-ce que ça va si bien que ça ? Dans une puissante symbolique pourtant toute simple, on le remettra en question. Comme le faisait le film de Morin et Rouch. Et on sortira de la salle avec plus de questions que de rĂ©ponses, mais n’est-ce pas lĂ  toute la raison d’ĂȘtre de l’art ? Bien sĂ»r. Au-delĂ  du message, on est transportĂ©s par les subtilitĂ©s dans le jeu du quatuor. On apprĂ©cie les nuances dans les accents, on est impressionnĂ©s par le jeu vĂ©rité» qui ne glisse pas dans l’imitation. On passe un bon moment de théùtre et on se dit que la saison s’ouvre en beautĂ©. On aime et on se questionne encore et toujours sur sa propre dĂ©finition du une partie de moi que j’adapte initiĂ© et mis en scĂšne par Justine LequetteÉcriture collective et interprĂ©tation RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny Une coproduction de CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelle et Le Group Nabla Du 28 aoĂ»t au 7 septembre 2019 1h10 sans entracte Salle Fred-Barry Théùtre Denise-Pelletier, 4353, rue Sainte-Catherine, MontrĂ©al RĂ©servations 514-253-8974
Jabandonne une partie de moi que j’adapte est une pratique d’écriture de plateau collective trĂšs aboutie. À la fin, nus, dĂ©pouillĂ©s, un peu perdus, les comĂ©diens laissent derriĂšre eux les oripeaux d’un monde dans lequel ils semblent ne plus se reconnaĂźtre. DurĂ©e : 1h10 Mise en scĂšne : Justine Lequette Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny
Justine Lequette signe une premiĂšre piĂšce admirable, poĂ©tique et politique, questionnant ce qui nous rend heureux. Du 16 au 20 mars 2021 au Théùtre de LiĂšge. Du 5 au 8 mai au Théùtre de Namur. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 22/11/2017 Ă  1434 Temps de lecture 4 min La ressemblance est Ă©poustouflante. La moustache, la façon de tenir une cigarette, le style de la cravate, l’intonation traĂźnante, le phrasĂ© parisien des annĂ©es 60 tout est exactement Ă  l’identique, au millimĂštre prĂšs. VoilĂ  donc le film d’Edgar Morin et Jean Rouch, Chronique d’un Ă©tĂ© , tournĂ© en 1960, qui prend vie sous nos yeux avec un rĂ©alisme confondant, un mimĂ©tisme hallucinant. Il y a pourtant un dĂ©tail qui cloche le noir et blanc du film a laissĂ© place Ă  la couleur. Logique nous sommes en 2017 sur le plateau du Théùtre National. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info
lagrotte. Je m'appelle louis et cette histoire c'est passé quand j'avais 8 ans et j'en ai 21. On été en ce2 et on avais une sortie dans un chùteau. Au milieu de la visite on a fait une pose picnic et jeu. Avec des potes on decouvre une grotte entourée de grillage et sa porte avait un cadenas mais maintenant que j'y pense il été defoncer
jeudi 2 avril > vendredi 3 avril 2020 Théùtre du Pays de Morlaix ‱ Morlaix Un spectacle pertinent, trĂšs inventif d’une dynamique collective formidable ! Avec un regard poĂ©tique et politique, Justine Lequette et le collectif Group Nabla interrogent le bonheur, questionnent ce qui nous rend heureux et le sens de nos vies. En 1960, Jean Rouch et Edgar Morin posaient ces questions aux passants, aux Ă©tudiants, aux ouvriers C’est quoi le bonheur pour toi ? », Comment vis-tu ? », Est-ce qu’il y a quelque chose en quoi tu crois ? », dans Chronique d’un Ă©tĂ©, premiĂšre expĂ©rience de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© en France. La metteure en scĂšne Justine Lequette s’empare de ce film et en restitue quelques passages marquants. Quatre comĂ©diens s’amusent Ă  en rejouer quelques scĂšnes, pour faire dialoguer ces mots d’hier avec ceux de notre sociĂ©tĂ© contemporaine. Par des glissements entre théùtre documentaire, extraits de textes dramatiques contemporains et Ă©criture de plateau, ils cheminent d’une Ă©poque Ă  l’autre pour tenter de redonner Ă  la question du bonheur toute sa beautĂ© et sa vitalitĂ©. LaurĂ©at du prix du public du Festival Impatience 2018 J'abandonne une partie de moi que j'adapte" Théùtre LibertĂ© 5 octobre. Culture et loisirs. 20/09/2021. Synopsis: Les annĂ©es 60 : bouteilles de rouge, moustaches et cigarettes, ça ïŹ‚eure bon une « certaine idĂ©e de la France ». Un demi-siĂšcle plus tard, pleins d’entrain et de fausse naĂŻvetĂ©, les jeunes artistes issus du Conservatoire de LiĂšge, en Belgique, mettent

NĂ© de l’initiative de Justine Lequette, Ă  la tĂȘte d’un quatuor d’interprĂštes collaborateurs issus du Conservatoire de LiĂšge, ce court spectacle grave et ludique confronte nos interrogations sur les rapports entre le bonheur et le travail Ă  celles d’un passĂ© Ă  la fois Ă©tranger et pourtant familier. Paris 1961 le cinĂ©aste ethnographe Jean Rouch et le sociologue Edgar Morin il aura 100 ans en 2021 veulent montrer des ĂȘtres humains qui, devant la camĂ©ra, seront les auteurs de leur propre existence ». Ce sera Chronique d’un Ă©tĂ©, un film manifeste qui fera Ă©cole dans le monde de l’art vĂ©ritĂ© Pierre Brault y participera, et on peut en trouver un Ă©cho jusque dans le théùtre documentaire. Dans la rue, dans des bibliothĂšques, chez eux, en compagnie d’une jeune intervieweuse, Marceline Loridan une compagne d’infortune de Simone Veil Ă  Auschwitz, ils interrogent ouvriers, employĂ©s, Ă©tudiants, artistes, sur la vie, le bonheur, le travail, le racisme, etc. Hubert Amiel LiĂšge, prĂšs de 60 ans plus tard Justine Lequette a l’idĂ©e de mettre en dialogue cette Ă©poque et la nĂŽtre, en centrant ses interrogations sur les rapports entre le bonheur et le travail. Elle transcrit cette recherche d’authenticitĂ© et de vĂ©ritĂ© selon sa conception de son rĂŽle d’autrice par une dĂ©marche collective et l’écriture de plateau. Cela donne une reconstitution drĂŽle mais ambitieuse du film-choc de 1961. Elle m’a un peu laissĂ©e sur ma faim, non pas Ă©videmment parce qu’elle n’apporte aucune solution aux questions fondamentales de l’existence, mais parce qu’elle donne l’impression que notre Ă©poque ne sait pas trop comment les formuler
 Il faut dire que mes attentes Ă©taient grandes, le spectacle arrivant aurĂ©olĂ© de ses succĂšs, en particulier au Festival Off d’Avignon 2018. Brillant, riche de beaucoup d’intentions la dramaturge l’a encore nourri d’une piĂšce d’Alexandra Badea, Je te regarde, et de deux documentaires sur le travail, le texte reste un peu disparate, comme si les coutures apparaissaient en dĂ©pit de l’ingĂ©niositĂ© et de la fluiditĂ© de la mise en scĂšne. 1961 et 2019 se regardent Le plaisir théùtral est cependant bien lĂ , le passĂ© et le prĂ©sent se parlant au moyen de dialogues et de tableaux jouissifs et pertinents. La piĂšce s’ouvre sur le suave prologue de la petite fille Ă  la balançoire dont les questions ingĂ©nues et tĂȘtues prĂ©figurent celles des adultes. Puis, dans une premiĂšre sĂ©quence, les trois comĂ©diens et la comĂ©dienne rejouent une scĂšne du film de 1961. C’est lĂ  le moment le plus joyeux de l’entreprise 1968 et ses utopies ne sont pas loin. En dehors de la savoureuse interprĂ©tation que nous donnent RĂ©mi Faure oh! la diction prĂ©cise et Ă©lĂ©gante de Rouch et Jules Puibaraud la gouaille plus familiĂšre de Morin, cigarettes, cravates, boogie-woogie et jusqu’à l’attitude galante mais protectrice envers la jeune femme suggĂšrent subtilement l’atmosphĂšre des annĂ©es 1960. Il faut souligner ici la performance du quatuor de complices qui passent avec souplesse d’un registre Ă  l’autre. DĂ©jĂ , en effet, ces doigts qui jouent des claquettes Ă  l’unisson pendant d’interminables minutes annoncent le thĂšme de la routine au travail et crĂ©ent un sentiment d’impuissance. Hubert Amiel Changements Ă  vue, dĂ©placements du dĂ©cor Ă  roulettes et nous dĂ©barquons en 2019. Un brillant technocrate partisan du nĂ©o-libĂ©ralisme Emmanuel Macron Ă  peine caricaturĂ© nous gratifie d’un exposĂ© sur le bonheur dans le travail. Une femme dans l’assistance l’impertinente fillette qui a grandi ? lui fait remarquer que lui, n’a que des rĂ©ponses, pas de questions. Tandis qu’un postulant parfait, zĂ©lĂ©, dynamique, a l’honneur de remettre sa non-candidature », dans la non-attente d’une rĂ©ponse » de la part d’un Ă©ventuel employeur
 AprĂšs ce petit pas du cĂŽtĂ© de l’humour et de la poĂ©sie, nous glissons de nouveau vers le passĂ©. AprĂšs la copie, voici l’original un extrait du film de Rouche et Morin. Mais, choix significatif, dans cette chronique de la vie Ă  Paris en 1960, la maĂźtresse d’Ɠuvre a retenu une scĂšne de couple oĂč l’homme finit par avouer que son travail n’a aucune utilitĂ© et que sa vie commence aprĂšs six heures ». Cet assombrissement annonce le dĂ©pouillement grave de la finale. Tour Ă  tour, les quatre personnages, dans un silence pesant ponctuĂ© de Ça va » impersonnels et monocordes, enlĂšvent leurs vĂȘtements et, nus, sortent un Ă  un, comme dĂ©semparĂ©s ou rendus Ă  leurs rĂȘves premiers. On n’est plus ni en 1960 ni en 2019, mais quelque part en chemin vers la condition essentielle de l’ĂȘtre humain. J’abandonne une partie de moi que j’adapte InitiĂ© et mis en scĂšne par Justine Lequette. Assistance Ă  la mise en scĂšne Ferdinand Despy. Éclairages Guillaume Fromentin. Écriture collective et interprĂ©tation RĂ©my Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et LĂ©a Romagny. Une Production CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles en coproduction avec le Groupe Nabla, prĂ©sentĂ©e Ă  la Salle Fred-Barry du Théùtre Denise-Pelletier jusqu’au 7 septembre 2019.

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Jabandonne une partie de moi que j’adapte est un trĂšs bel exemple de ce qu’on fait dans le théùtre aujourd’hui : le traitement d’un important sujet d’actualitĂ©, parlant au public large et populaire, en faisant appel Ă  une conception contemporaine du théùtre et de la crĂ©ation artistique. Un travail collectif qui n’est ni pĂ©dagogique, ni dogmatique, malgrĂ© le sujet

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Jabandonne une partie de moi que j’adapte ‱ Théùtre des 13 vents ‱ octobre jeu 6 19h Institut OphĂ©lie, Nathalie Garraud et Olivier Saccomano ven 7 20h
The following two tabs change content articles Une jeune femme d’apparence enfantine se balance d’avant en arriĂšre. Elle est vĂȘtue d’une robe rĂ©tro, assise sur une balançoire. Ses yeux suivent la foule alors que les gens prennent lentement place dans la salle. Elle lance des sourires espiĂšgles aux curieux qui la regardent. Des boucles soyeuses encadrent son visage et elle suce avec aviditĂ© ce qui semble ĂȘtre deux bonbons casse-gueule dans sa bouche. La salle n’est pas bien grande, la scĂšne est au mĂȘme niveau que le public et l’éclairage tamisĂ© contribue Ă  crĂ©er cette ambiance feutrĂ©e, intime. On se sent comme des intrus dans un jardin secret. Marceline LĂ©a Romagny brise le silence et s’adresse au public d’une voix d’enfant. Les mots qui s’échappent de sa bouche sont des mots d’adultes, des mots difficiles qui dĂ©crivent la condition humaine avec la naĂŻvetĂ© d’une petite fille. Elle nous confie combien les adultes ont l’air malheureux et que, lorsqu’ils ne vont pas bien, ils vont se faire orienter » et que si ça continue, on leur donne des mĂ©dicaments et ensuite tout va bien. Elle nous raconte comment un adulte lui a demandĂ© ce qu’elle voulait faire plus tard » et qu’elle lui a rĂ©pondu qu’elle voulait prendre une glace ». Pour elle, c’est aussi simple que ça la vie et peut-ĂȘtre que, par ces quelques mots, elle a compris une chose bien simple que l’ñge ne fait que compliquer. L’Homme devrait travailler Ă  obtenir le bonheur, ça devrait ĂȘtre sa prioritĂ© numĂ©ro un. Mais les pressions sociales ont tĂŽt fait de nous noyer dans un ocĂ©an d’obligations, jusqu’à en oublier qui nous sommes et ce qui nous rend heureux. C’est ce que la piĂšce J’abandonne une partie de moi que j’adapte mise en scĂšne par Justine Lequette tente de nous faire rĂ©aliser en ouvrant le dialogue sur la dĂ©finition du bonheur. BasĂ©e sur le documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© 1961, qui est un des prĂ©curseurs du mouvement cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© en France et rĂ©alisĂ© par Jean Rouch et Edgar Morin. Ce dernier tentait de rĂ©pondre Ă  la question du bonheur en interrogeant des passants dans la rue et en leur demandant Êtes-vous heureux ? ». Cette spontanĂ©itĂ© des dialogues se reflĂšte dans la piĂšce par le jeu des acteurs. TantĂŽt l’un cherche ses mots, tantĂŽt l’un se rĂ©pĂšte, un autre se contredit et parfois ils ne savent pas quoi dire. C’est dĂ©sarmant, parfois difficile Ă  regarder et encore plus Ă  Ă©couter, comme un théùtre-vĂ©ritĂ© mais avec une mise en scĂšne et un texte. Cette spontanĂ©itĂ©, qui semble parfois s’associer Ă  un manque de rigueur dans la rĂ©alisation, prĂȘte une voix Ă  nos peurs, car la plupart d’entre nous seraient incapables de rĂ©pondre Ă  la question du bonheur. Ça patinerait, ça tenterait de changer de sujet, il y aurait des mais » et des si » et peut-ĂȘtre des pleurs. Jules Puibaraud et RĂ©mi Faure incarnent respectivement Edgar Morin et Jean Rouch. Ils sont accompagnĂ©s de Marceline et un de leurs amis, Jean-Pierre, incarnĂ© par Benjamin Lichou. Morin et Rouch brisent le quatriĂšme mur en invitant les techniciens en charge de l’éclairage Ă  venir boire un verre de vin avec eux. Les dĂ©cors se meuvent, les cigarettes s’enchaĂźnent une Ă  la suite de l’autre et les acteurs changent de costumes sous nos yeux. Aucun artifice. Aucun mensonge. Les dialogues sont parfois trop rĂ©alistes et ce n’est pas ici que l’on trouve rĂ©ponse Ă  nos questions existentielles. Est-ce que la loi du travail est devenue obsolĂšte avec les annĂ©es ? Serait-ce le moment d’y remĂ©dier ? Quel est le sens de la vie ? OĂč peut-on trouver le bonheur ? Devrions-nous refuser de vivre pour travailler ? Des pistes de rĂ©flexion sont entamĂ©es, mais celles-ci devront ĂȘtre complĂ©tĂ©es seul Ă  la maison. Les annĂ©es passent Ă  toute vitesse et les acteurs endossent diffĂ©rents personnages. Que cela soit par le discours d’un politicien qui tente d’endoctriner une foule avec ce qu’il qualifie d’amour du travail » ou encore d’un chercheur d’emploi qui dĂ©cide de se rebeller et d’envoyer Ă  un employeur une lettre de non-candidature, la rĂ©flexion se poursuit. Il y a quelques rires dans la salle, mais la piĂšce ne se veut pas drĂŽle et ici le rire semble un moyen du public pour Ă©vacuer la tension. On survole diffĂ©rents aspects de la problĂ©matique sans ne jamais aller en profondeur, mais enclenche un processus de rĂ©flexion primordial pour la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui. Il n’y a rien de plus triste que de dĂ©couvrir que les propos tenus par nos grands-parents soixante ans plus tĂŽt sont les mĂȘmes que nous aujourd’hui. Sommes-nous victimes de complaisance ? Avons-nous raison de nous contenter d’un bonheur partiel? Il est rare de trouver quelqu’un qui aime son travail de nos jours, et c’est trop facile de repousser la faute sur les autres. Les acteurs sont tous compĂ©tents, tout particuliĂšrement Jules Puibaraud qui vole la vedette Ă  ses collĂšgues, mais parfois le caractĂšre chaotique de la mise en scĂšne avec ses nombreux changements de costumes et de dĂ©cors semble nuire Ă  leur performance. Heureusement, la finale est bouleversante et on oublie tout lorsque les acteurs abandonnent les chimĂšres pour faire place Ă  Jules, RĂ©mi, LĂ©a et Benjamin. La dĂ©tresse qui Ă©mane d’eux et ensuite le soulagement d’enfin abandonner leurs contraintes nous surprennent comme un coup tonnerre et font trembler nos murs intĂ©rieurs. La vĂ©ritĂ© est que peu de gens sont complĂštement heureux et personne ne devrait se contenter d’un demi-bonheur. Il nous appartient Ă  tous de s’interroger sur ce qui nous manque et peut-ĂȘtre s’agit-il de renouer avec une des passions que nous avions plus jeune mais que nous avons abandonnĂ© Ă  l’ñge adulte ou encore de quitter un emploi asphyxiant. J’abandonne une partie de moi que j’adapte jette un regard politiquement poĂ©tique sur une problĂ©matique majeure du 21e siĂšcle. De retour d’une tournĂ©e en France et en Belgique, vous pouvez maintenant voir la piĂšce au Théùtre Denise-Pelletier jusqu’au 7 septembre. CrĂ©dits Photos Hubert Laniel ProposĂ©epar le Théùtre national Wallonie – Bruxelles et Justine Lequette, la piĂšce J ’abandonne une partie de moi que j’adapte a Ă©tĂ© jouĂ©e Ă  guichets fermĂ©s, mardi 26 avril 2022 Sortir Lyon Spectacles Théùtre Gratuit Théùtre ComĂ©die Grand Spectacle One Man Show Festivals Enfants OpĂ©ra/Ballet DATE Du Mardi 22 octobre 2019 au mercredi 23 octobre 2019 HORAIRE 21h le mardi 22 et 19h le mercredi 23 TARIF 5 Ă  27€ ATTENTION Ă©vĂ©nement terminĂ© ! EvĂ©nement proposĂ© par Theatre_croix-rousseEntre humour et nostalgie, une jeune troupe belge transpose un film documentaire des années 60 au théâtre d’aujourd’hui. Et c’est une réussite. Été 1960, Jean Rouch et Edgar Morin tournent Chronique d’un été. Cette première expérience de cinéma-vérité en France faisait le pari d’interroger des gens très différents sur leur vie quotidienne et leur conception du bonheur. La jeune metteuse en scène, Justine Lequette, et quatre comédiens passionnés par le film s’interrogent à leur tour qu’est-ce que ce monde dans lequel on vit? Au début, la pièce reprend des scènes du film de façon souvent cocasse en imitant les protagonistes de l’époque, leurs vêtements, leurs attitudes, leur langage et la fumée de leurs cigarettes. Sans moquerie aucune mais pour faire saisir le décalage dans le temps quand la troupe transpose cette enquête dans le monde d’aujourd’hui. Que reste-t-il du tournant de la civilisation évoqué par Edgar Morin en 1960 où la société industrielle prenait toute son ampleur? Qu’en est-il du bonheur? Matériel? Individuel? Sommes-nous tous hier comme aujourd’hui aliénés par le travail? Face à cet état du monde, le spectacle est porté par une dynamique théâtrale époustouflante. Dans ce va-et-vient de réflexions, de scènes qui se succèdent à vive allure, spectateurs et spectatrices ressentent à leur tour ce plaisir que l’on nomme théâtre, entre réel et fiction. Quand ? Horaires J'abandonne une partie de moi que j'adapte Du Mardi 22 octobre 2019 au mercredi 23 octobre 2019 Jours de reprĂ©sentation / concernĂ©s - mardi - mercredi Horaires 21h le mardi 22 et 19h le mercredi 23 Prix ? Tarif 5 Ă  27€ Autres Théùtre en ce moment SORTIR A LYON Recherche autour de Lyon Apropos de l'Ă©vĂ©nement J’abandonne une partie de moi que j’adapte du vendredi 6 juillet 2018 au jeudi 26 juillet 2018 Avignon Off. Théùtre des Doms 1 bis rue des escaliers Saint Anne, Avignon Ă  19h30 (relĂąches les 11 et 18 juillet). TĂ©l. : 04 90 14 07 99. + − Théùtre de la Madeleine - Rue Jules Lebocey10000 Troyes A 20h00 J’ABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE InitiĂ© et mis en scĂšne par Justine Lequette C’est quoi le bonheur ? Justine Lequette s’inspire du film documentaire Chronique d’un Ă©tĂ© de 1961», rĂ©alisĂ© par le sociologue Edgar Morin et le cinĂ©aste-anthropologue Jean Rouch. AccompagnĂ©e de quatre acteurs, elle reprend des sĂ©quences de ce premier “cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©â€ pour questionner le sens de la vie dans la sociĂ©tĂ© d’alors et celle d’aujourd’hui. Elle confronte les questionnements existentiels d’aprĂšs-guerre avec ceux de la jeunesse contemporaine. Et si le sujet est sĂ©rieux, il est traitĂ© ici avec la lĂ©gĂšre distance de l’humour qui invite Ă  rĂ©flĂ©chir en toute libertĂ©. J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une pratique d’écriture de plateau collective trĂšs aboutie. À la fin, nus, dĂ©pouillĂ©s, un peu perdus, les comĂ©diens laissent derriĂšre eux les oripeaux d’un monde dans lequel ils semblent ne plus se reconnaĂźtre. Théùtre Ă  partir de 16 ans - DurĂ©e 1h10 Mise en scĂšne Justine Lequette Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny. LumiĂšres Guillaume Fromentin Production Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles Spectacle saison 2019-20 reportĂ©, Les billets achetĂ©s en saison 2019-20 sont valables pour cette nouvelle date. Retrouvez l’agenda officiel de toutes les animations sur Jabandonne une partie de moi que j'adapte Justine Lequette CrĂ©ation Studio Théùtre national Wallonie Bruxelles (Belgique) VoilĂ  une piĂšce d'aujourd'hui, laurĂ©ate du Prix Impatience 2018, au ton apparemment lĂ©ger, Ă  la forme plaisante et trĂšs enlevĂ©e.
ï»żProfondĂ©ment marquĂ©s par le film documentaire tournĂ© par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, Chronique d’un Ă©tĂ©, premiĂšre expĂ©rience française de cinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, Justine Lequette et ses quatre comĂ©diens en reprennent les questions-clĂ©s, adressĂ©es Ă  des passants, Ă©tudiants, ouvriers, employĂ©s, immigrĂ©s, dont l’entretien se prolongeait parfois dans un cadre plus intime. Ces questions, qui portent sur le bonheur, la vie, le travail, les utopies etc., ils se les posent aujourd’hui dans une sociĂ©tĂ© qui, cinquante-sept ans plus tard, est Ă  la fois restĂ©e la mĂȘme et a beaucoup changĂ©. Mettant les deux Ă©poques en perspective, ils insistent, en se nourrissant aussi de sĂ©quences documentaires de Pierre Carles, d’extraits de piĂšces d’Alexandra Badea ainsi que d’écritures de plateau, sur la question du sens que nous donnons Ă  nos vies, dans une esthĂ©tique inspirĂ©e du rĂ©el mais qui toujours dĂ©veloppe un point de vue et une dimension ludique. PRESSE "J'abandonne une partie de moi que j'adapte dĂ©couverte et rĂ©ussite" - La Libre, 25 nov 2017 "Du cinĂ©ma-vĂ©ritĂ© au théùtre vĂ©ritĂ©" - 24 nov 2017 "Justine Lequette signe une premiĂšre piĂšce admirable, poĂ©tique et politique, questionnant ce qui nous rend heureux." - Catherine Makereel, Le Soir, 22 nov 2017 Etes-vous heureux? - Bruzz, nov 2017 Se rĂ©approprier les possibles discussion avec Justine Lequette - Karoo, 6 nov 2017 C'est quoi le bonheur ? - Le Mad, 21 juin 2017 [BACKSTAGE] Dossier pĂ©dagogique du spectacle Le film Chronique d'un Ă©tĂ©, source du spectacle Les intentions du spectacle Portrait de Justine Lequette, metteur en scĂšne Saison Saison 17⋅18 Calendrier Mardi - 2030 Mercredi - 1930 Jeudi - 2030 Vendredi - 2030 Samedi - 2030 Mardi - 2030 Mercredi - 1930 Jeudi - 2030 Vendredi - 2030 Samedi - 2030 Informations Rencontre aprĂšs le spectacle - - 30' Lieu Salle Jacques Huisman Distribution Un projet initiĂ© et mis en scĂšne par Justine Lequette Ecriture collective Avec RĂ©mi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, LĂ©a Romagny Assistant Ă  la mise en scĂšne Ferdinand Despy CrĂ©ation lumiĂšre Guillaume Fromentin Projet issu de Solo Carte Blanche de l’ESACT Production CrĂ©ation Studio Théùtre National Wallonie-Bruxelles Coproduction Group Nabla Avec le soutien de l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de LiĂšge Avec le soutien Eubelius & Wallonie-Bruxelles International Le spectacle J’abandonne une partie de moi que j’adapte inclut des extraits de - La piĂšce Je te regarde d'Alexandra Badea, reprĂ©sentĂ©e et publiĂ©e dans son intĂ©gralitĂ© par L’Arche Editeur. - textes des films Attention Danger Travail et Volem Rien Foutre al pais rĂ©alisĂ©s par Pierre Carles, Christophe Coello et StĂ©phane Goxe et produits par C-P Productions. - textes et images du film documentaire Chronique d’un Ă©tĂ©, rĂ©alisĂ© par Jean Rouch et Edgar Morin et produit par Argos films. © Dominique Houcmant/Goldo Remerciements particuliers Ă  NathanaĂ«l Harcq, Annah Schaeffer, Astrid Akay et Jo De Leuw
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